Jasmine ➽ Pleurer est plus doux qu'on ne le croit.

❝ La vie n'est pas un problème à résoudre, mais une réalité à expérimenter. ❞
   ©tumblr


Jasmine-Joyce Rosebury

   VINGT-DEUX ANS / ETUDIANTE EN PSYCHOLOGIE / HAWAII
   CELIBATAIRE /WHALE / SHAY MITCHELL
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SUCH A WONDERFUL WORLD

Je prends toujours une douche d’une heure le matin pour pouvoir me réveiller correctement + Je ne mange qu’une seule pomme le matin et un jus d’orange +  Je mets toujours une bonne demi-heure à me coiffer et à me maquiller + Une fois mes études terminés, j’ai bien l’intention d’ouvrir ma propre entreprise +  Je me fais des soirées bien arrosées + J’aime fumer des petits joints pour me rendre stone + J’ai déjà terminé plus d’une fois en cellule de dégrisement + Je me suis fais viré au moins dix fois de cours + Je fais la fête presque tous les soirs avec des amis + Je passe minimum une heure sur l’ordinateur par jour + Je range toujours mon appartement + Je suis un peu maniaque donc mon appartement est toujours propre + J’ai une collection incroyable de chaussures + J’ai un dressing pleins, d’ailleurs je dois faire du tris + Je vais adopter un petit chat pour me tenir compagnie + J’ai une télévision dans ma chambre + J’ai changé la décoration du loft + Je vais peut-être cherche une colocation + Mes prochaines vacances se passeront à Rome + Je fume plus de six clopes par jours + Ma couleur préférée est le beige.

   

PREVIOUSLY ON OCEAN PLACE

Je connaissais cette personne, elle était très timide et elle n’abordait jamais quelqu’un sans bien la connaitre. Elle était l’une de mes voisines et elle était déjà venue manger plusieurs fois chez moi. Elle ne sortait pas souvent, mais c’était une fille vraiment joyeuse et agréable. Elle me faisait souvent rire et elle me parlait parfois pendant des heures. C’est vraiment horrible ce qui s’est passé, je ne comprends pas pourquoi quelqu’un s’en est pris à elle. Elle ne faisait jamais d’histoire et d’embrouille, elle était si calme et si réservée. C’est juste horrible, depuis cet événement je m’enferme dans mon loft et j’ouvre à très peu de personnes. Le faite de savoir que notre résidence est à vendre et qui sera détruit est juste horrible aussi. Je ne suis ni pour garder ce loft, ni pour le vendre car après tout j’ai passé des bons moments ici. Mais à la fois ça me permettrait d’oublier cet assassinat. Donc ma vie est un peu bousculée avec ces événements, mais j’arriverais toujours à m’en sortir.

   

PSEUDO : Holnesse PRÉNOM : Justine AGE : 17 ans FRÉQUENCE DE CONNEXION : 3 jours minimum. COMMENTAIRES :   

TELL ME THAT LIFE IS BEAUTIFUL

Je suis née lors d’un beau jour en pleins milieu de la journée. Il était plus précisément quatorze heures et deux minutes. J’avais montrée le bout de mon nez après la pause du midi, après avoir bien digéré. Par contre, ma mère, elle, n’avait rien mangée depuis quelques jours. Elle était faible et d’ailleurs cela lui avait fait un soulagement que je sorte de son ventre. J’étais parfaitement en forme, j’étais même très énergique. A peine sortie du ventre de ma mère que je criais, je pleurais et je cherchais à comprendre ce qu’il m’arrivait. Je passais de mains en mains pour finir dans une serviette rose posée dans les bras de ma mère. D’ailleurs dans ses bras, je me sentais en sécurité et c’est là que ma mère à décidée de me donner le prénom de Jasmine qui était le prénom que ma cousine morte à la naissance devait porter. Joyce est pour rendre hommage à ma grand-mère, morte de vieillesse il y a quelques mois. Je porte le nom de famille de mes deux parents, en effet ils sont mariés et s’aime plus que tout au monde. Enfin, c’est ce qu’ils laissaient croire, après je ne sais pas si c’était réellement le cas ou non. Je suis restée peu de temps à la clinique, j’allais très bien et ma mère aussi. Du coup, cela ne servait pas à grand-chose de rester ici, je pouvais enfin rentrer chez moi. J’allais pouvoir faire connaissance avec ma nouvelle chambre ainsi qu’avec mes peluches. Il nous a fallu seulement une demi-heure pour arriver devant une grande maison blanche. Une énorme maison blanche avec un beau jardin et une piscine creusée. C’était chez moi, et oui mes parents avaient beaucoup d’argent et pourtant ils ne le montraient pas forcément. Ils ne voulaient pas se faire remarquer par tout le monde, du coup ils s’habillaient et réagissaient comme des simples civils. Les années sont passées très rapidement et en peu de temps j’étais apte à aller à l’école comme tous les autres enfants. Je devais bien suivre l’enseignement proposé, je voulais être autant intelligente que mes parents. Du coup, je travaillais beaucoup et je restais attentive toute la journée. C’était dur, parfois ennuyant mais je faisais tout de même des efforts pour faire plaisir à mes parents. J’obtenais des bonnes notes pour les dessins ainsi que le sport, j’étais une gamine pleine d’énergie et agréable. Cela faisait toujours plaisir à mes parents. Jusqu’au jour ou à mes six ans, je ramenais un D. Une note désastreuse, une note qui pouvait passé inaperçue à côté des autres. Mais, pas avec mes parents. J’avais été puni et d’ailleurs pour mon anniversaire, j’avais seulement le droit d’aller au cinéma avec eux. Alors que j’aurais pu inviter des amis et faire une bonne petite après-midi dans mon jardin à jouer. Malheureusement rien n’était parfait pour mon anniversaire. Durant tout le trajet, il n’y avait pas eu un seul mot, juste la radio. De plus, alors qu’on traversait un pont, une voiture est arrivée face à nous, sur notre voie de circulation. Mon père avait voulu éviter la catastrophe et avait tourné le volant, fonçant droit sur les barrières du pont. Un énorme choc s’était produit, la voiture était bien endommagée. Il n’y avait que moi, qui avais ouvert les yeux avant de me mettre à pleurer. J’avais secoué mes parents par l’épaule, ils ne bougeaient pas. Je m’étais détachée, j’avais ouvert ma porte et j’avais essayée tant bien que mal d’ouvrir la porte de ma mère. Il avait du sang partout, ils avaient les yeux fermés, les deux. Ils ne parlaient pas, ils ne bougeaient pas. Pendant des longues minutes je laissais couler le long de mes joues des énormes larmes. Je secouais ma mère en vain, j’hurlais pour la réveiller. Je ne pouvais pas imaginer le pire, je ne pouvais pas me dire qu’elle était partie rejoindre mamie. Ils étaient ma seule famille, les autres n’étaient pas dans ce pays et ne me connaissait même pas. Je m’étais appuyée sur ma mère, la serrant fort dans mes bras, posant ma tête sur son ventre. J’attendais, j’attendais qu’une lueur d’espoir se produise. Mais il n’y avait rien, rien à part du sang qui coulait dans la voiture, des pleurs qui provenaient de moi. La sirène des pompiers, puis plus rien. C’était comme si je m’étais endormie pour la dernière fois dans les bras de ma mère. Comme si je m’endormais quand elle me lisait un livre, mais au final ce n’était pas ça. J’avais juste perdue connaissance, car malgré la douleur je m’étais battue pour aller vers mes parents. J’avais l’arcade ouverte ainsi que le bras droit. J’avais perdue beaucoup de sang, mais largement moins que mes parents. J’avais passée des journées à l’hôpital, seule… Je n’avais personne pour me tenir compagnie à part ma peluche que j’amenais partout. Mes parents ? Je ne savais même plus ou ils étaient, l’infirmière ne répondait jamais à mes questions. Je devais rester dans l’attente, dans l’attente d’une réponse positive de la sœur de ma mère. Au final, rien. Du coup, une dame était venue me chercher, je ne la connaissais pas et elle ne me connaissait pas non plus. Mais c’était son travail, elle devait me retrouver une famille, une famille qui allait bien s’occuper de moi et qui allait m’accepter comme leur propre fille. Cela avait pris plusieurs semaines, entre temps elle m’avait placée dans un pensionnat ou j’avais appris ce qu’était l’internat. J’avais fait des rencontres, des amis, mais je ne pensais qu’à une seule chose : Mes parents. Ils étaient morts et j’allais leurs rendre visite dès que je pouvais dans le cimetière près du pensionnat. Je paraissais étrange et je faisais pitié à mes professeurs. Du coup, ils s’occupaient plus de moi que les autres ce qui m’attiraient les jalousies des autres gamins. Bref, je n’avais pas la vie facile. Mais je devais faire avec, que je le veuille ou non je n’avais pas le choix. Et quand une famille avait décidée de m’accepter, j’avais du changer de ville et d’amis. Je devais recommencer une toute nouvelle vie, malheureusement ce n’était pas le même luxe que chez moi. Je n’avais pas le droit de regarder la télévision quand je le voulais, je n’avais pas le droit de manger des gâteaux. Je n’avais le droit à rien, j’avais l’impression d’être en prison. Enfermée derrière les fenêtres de cette maison. De plus, je n’allais même pas à l’école, les professeurs venaient carrément à la maison. J’étais éloignée de tout, mais quand je disais tout c’était vraiment tout. Le soir, il m’arrivait de pleurer, mais j’évitais de le montrer. Je ne voulais pas entendre des remarques désobligeantes de ma nouvelle mère et de mon nouveau père. Rien ne se passait comme je le voulais, ma nouvelle mère était une peste, tandis que mon nouveau père était adorable. D’ailleurs c’était avec lui que je faisais mes devoirs et que j’allais me promener dehors.

Mais plus les années passaient et j’aimais de moins en moins cette ville, cette vie que j’avais. Je me faisais battre par ma nouvelle mère, je n’avais aucun moyen de défense et mon nouveau père n’était jamais là quand il fallait. Toujours en déplacement, toujours absent. Jusqu’au jour où il avait reçu un appel de la police. J’avais fait une fugue et cela depuis déjà trois jours. Personne n’arrivait à me trouver, j’avais quinze ans et j’étais déjà très futée. Je n’étais pas revenue à la maison pour prendre de la nourriture ou autre, j’avais fait la connaissance de plusieurs mecs dans des bars et à la sortie du lycée. Je restais chez eux quand je voulais, je sortais avec eux et au final je suis tombée dans la drogue et l’alcool. Mais au moins, j’avais un moyen de payer ma nourriture et payer un peu mes potes. Je vendais et je consommais, je devais la risée de la ville. Plus personne me cherchait, puisqu’ils m’avaient retrouvés dans un piteux état. D’ailleurs j’avais fait plusieurs jours à l’hôpital pour lavage d’estomac. Mais cela ne me servait jamais de leçon, je recommençais toujours et je battais mes records. Jusqu’au jour où j’avais rencontrée ce mec. Un homme assez grand, les cheveux en bataille châtain clair avec une élégance incontestable. Il m’avait invité à boire un verre et au final cela à terminé chez lui. Oui, j’avais couchée avec et il m’avait même proposé de rester chez lui le temps que je trouve un boulot ou que je reprenne mes études. Au final, j’étais avec lui, j’étais en couple avec lui. Il était étudiant et d’ailleurs c’est lui qui m’avait remis sur le droit chemin. Jusqu’à ce que je m’inscrive à l’université à l’âge de dix-huit ans. Il en avait marre de me voir bourrée en permanence et surtout défoncée. Il ne supportait pas de me voir avec des autres mecs et de me sentir en permanence en danger. Du coup, il m’avait foutu à la porte… J’avais fait une seule année dans cette université et trouvant mes notes agréablement hautes, j'avais envie de continuer dans cette université. Mais en prenant un appartement à côté, un appartement rien que pour moi. Cela fait maintenant quelques années que je vie dans cette appartement et d savoir que celui-ci sera complétement détruit me fait mal au coeur. Mais j'en trouverais bien un autre.