- the young and the restless.

❝ PUT YOUR MOUTH ON MY MOUTH AND BREATHE ❞
©autters(tumblr) + breathe(legs)

andrea voight

31 ANS / MASSEUR / NEW-YORK
EN COUPLE / DOLPHIN / G.HEDLUND
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SUCH A WONDERFUL WORLD

étalon italien, puisque c'est bel et bien un sang chaud qui coule dans ses veines. ❝ il y a passé de nombreuses années, à milan, rome, florence et gênes, à s'épanouir, apprendre, évoluer, vivre. ❝ s'il n'est pas de sang bleu, il n'en est pas moins fils de paysan. il a grandit dans une modeste famille, où il y avait toujours un couvert supplémentaire à table, au cas où. ❝ passionné par ce monde qui lui était inaccessible, il joue les escorts, non pas pour l'argent mais pour le prestige, les soirées, les femmes. oh oui, surtout les femmes. ❝ il vit la majeure partie de sa vie à new-york, papillone d'oiseau en oiseau, d'un job à l'autre, d'un bras à une jambe. sans attache, sans amour. ❝ ce n'est pas tant en l'art de la manipulation qu'il excelle mais celui de la séduction. il semble n'avoir aucun mal à trouver les bons mots, son langage corporel tout aussi développé et intriguant que ses paroles. ❝ s'il est loin de comprendre le désir que l'on peut ressentir pour une personne du même sexe, il en serait presque amené à côtoyer l'homophobie. sans aller jusqu'à refaire le portrait d'un homo, il n'est guère à l'aise en leur présence. 

PREVIOUSLY ON OCEAN PLACE

Ce meurtre est loin de l’avoir fait verser une larme. A vrai dire, il s’en fiche comme de sa dernière chaussette de cette femme. Très peu compatissant, il pense surtout à la situation générale de la propriété et sa valeur boursière qui se voit chuter. S’il espère que Kira se débarrasse de son appartement, c’est bien pour empocher une partie du pactole, ni plus, ni moins.

PSEUDO : écrire ici PRÉNOM : alyson AGE : vingt-deux ans FRÉQUENCE DE CONNEXION : souvent (trop) COMMENTAIRES : il gérouille   

“the only memory, is us
kissing in the moonlight.” -

- Eh mec, tu te souviens de Kira, la coincée ? Il parait qu’elle est alcoolo, son truc ce serait les jeunots et le scotch. Il n’a suffit de guère plus pour retenir l’attention d’Andrea. Il n’en suffisait pas plus pour qu’il participe avec une régularité proche du désespoir aux réunions anonymes. Mais ce n’était pas le cas, pas pour lui. Lui et Kira. Elle l’a reconnu aussi, son visage, ou son corps, qui sait, mais elle l’a reconnu. Ils s’étaient vus plusieurs fois, à l’époque où il paradait aux bras de lady de la haute. Elle portait bien son nom. La coincée. Jamais un sourire non attendu, jamais un éclat de rire soudain. Rigueur et fermeté. Il comprenait maintenant, il comprenait et il profitait. Quoi de mieux pour rapprocher deux individus qu’une addiction, qu’une passion dévorante ? – Andrea ? Elle l’appelle et s’il l’a entendu, il prend tout de même son temps pour se retourner, lui adresse un léger sourire tout en remuant son café, ou du moins cette chose qu’ils osaient appeler café. – Ça te dirait de… Elle s’arrête, torturée par ce qui semblait être un mélange de gêne et de peur. – Diner. Ce soir ? Elle termine finalement, ses yeux pleins d’espoirs plantés dans les siens. Il exulte, intérieurement et acquiesce, doucement. – A une condition, c’est moi qui invite. Un sourire dévastateur plus tard et les voila entrelacés au fond de son lit, la sublime Kira parée d’un seul drap qui peine à la subtiliser aux regards. C’est comme ça que tout a commencé. Des réunions, un diner suivi d’un petit-déjeuner. Et finalement ce voyage, cette retraite. Hawaï. – Viens, s’il te plait. Qu’elle lui a demandé, de cette voix rieuse, une moue sauvage aux lèvres et il n’avait pu résister. N’avait pas voulu.

- Santé. Il s’écrit, avant de laisser sa tequila passer ses lèvres. Il s’empresse de lever les yeux pour chercher les citrons et la trouve à la place, Lila. Dans toute sa modestie, une mini jupe pailleté qui n’était pas loin de lui révéler la couleur de ses sous-vêtements, si tant est qu’elle en portait, et un haut ridiculement court. Elle faisait plus de la prostituée bas de gamme de la fille de riche pourrie gâtée. Changement qui ne lui plaisait guère, bien qu’il n’en était pas spécialement concerné. Il est là, à se demander s’il lui faut se jeter sous la table lorsqu’elle pose son regard sur lui, cible repérée. Il pose le verre sur la table, lentement et la regarde s’approcher, laissant ses amis rejoindre une autre table. – Andy. Qu’elle dit simplement, attrapant un verre plein pour lui faire sa fête. Vingt ans. Il a beau savoir qu’elle n’a pas l’âge requis, cela ne lui fait ni chaud, ni froid. – Lila. Il poursuit, bien s’en faut cette présentation sans grand intérêt puisque les deux partis en présence se connaissaient parfaitement. – Une rechute ? Elle demande, l’air de rien, comme s’ils parlaient du beau temps. – Un besoin d’argent ? Il réplique, un coup d’œil pour sa tenue tapageuse. Et elle en prend ombrage, se tortillant malgré elle sur place. – Une pute et un menteur entrent dans un bar. Tu vois comment ça termine ? Elle murmure presque, indécente sauvageonne, un doigt à trainer sur son verre, ses yeux sur lui. Et là, il se dit qu’il a peut-être trouvé un adversaire, et un de taille. Contre toute attente, cette soirée scelle entre eux une sorte de pacte, de non disclosure. Une entente plus que cordiale, une compréhension muette. Jusqu’à cette nuit où Kira avait embarquée pour New-York, séance tenante, une histoire de succession. Jusqu’à cette nuit où elle s’est glissée dans son lit, serpent rusée, sirène habile. Jusqu’à cette semaine, où ils ont dument profité de l’absence de Kira pour faire plus amplement connaissance, rapprochement bien trop lascif. Jusqu’à ce qu’elle revienne et qu’il réalise qu’il allait devoir redoubler de vigilance. Qu’il allait devoir créer l’arnaque du siècle et se tirer vite fait de là. La mère, la fille, doublé gagnant, mais jusqu’à quand ?